dimanche 11 avril 2010

L'Evangile du jour



Deuxième dimanche de Pâques

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 20,19-31.

Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d'eux. Il dit : « La paix soit avec vous ! »
Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d'être incrédule, sois croyant. »
Thomas lui dit alors : « Mon Seigneur et mon Dieu ! »
Jésus lui dit : « Parce que tu m'as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »

Dimanche de la Misericorde


Célébrer le sacré-cœur est célébrer la miséricorde de Jésus !

samedi 10 avril 2010

Le samedi de Pâques




"Enfin, il se manifesta aux Onze eux-mêmes pendant qu'ils étaient à table : il leur reprocha leur incrédulité et leur endurcissement parce qu'ils n'avaient pas cru ceux qui l'avaient vu ressuscité.

Jésus ressuscité dit aux onze Apôtres : " Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création"."

(Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 16)

vendredi 9 avril 2010

Le vendredi de Pâques



Jésus les appelle : « Les enfants, auriez-vous un peu de poisson ? »

Ils lui répondent : « Non. »

Il leur dit : « Jetez le filet à droite de la barque, et vous trouverez. »

Ils jetèrent donc le filet, et cette fois ils n'arrivaient pas à le ramener, tellement il y avait de poisson.

jeudi 8 avril 2010

Le jeudi de Pâques


Comme ils en parlaient encore, lui-même était là au milieu d'eux, et il leur dit : « La paix soit avec vous ! »

Frappés de stupeur et de crainte, ils croyaient voir un esprit.

Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous bouleversés ? Et pourquoi ces pensées qui surgissent en vous ?
Voyez mes mains et mes pieds : c'est bien moi ! Touchez-moi, regardez : un esprit n'a pas de chair ni d'os, et vous constatez que j'en ai. »

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 24

mercredi 7 avril 2010

Le mercredi de Pâques




Mais ils s'efforcèrent de le retenir : « Reste avec nous : le soir approche et déjà le jour baisse. »

Il entra donc pour rester avec eux.

Quand il fut à table avec eux, il prit le pain, dit la bénédiction, le rompit et le leur donna.

Alors leurs yeux s'ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards.

(Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 24)

mardi 6 avril 2010

Le mardi de Pâques




Jésus lui demande : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? »

Le prenant pour le gardien, elle lui répond : « Si c'est toi qui l'as emporté, dis-moi où tu l'as mis, et moi, j'irai le reprendre. »

Jésus lui dit alors : « Marie ! »

Elle se tourne vers lui et lui dit : « Rabbouni ! » ce qui veut dire : « Maître » dans la langue des Juifs.

lundi 5 avril 2010

Le lundi de Pâques



"Quand les femmes eurent entendu les paroles de l'ange, vite, elles quittèrent le tombeau, tremblantes et toutes joyeuses, et elles coururent porter la nouvelle aux disciples.
Et voici que Jésus vint à leur rencontre et leur dit : « Je vous salue. » Elles s'approchèrent et, lui saisissant les pieds, elles se prosternèrent devant lui."

(Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 28)

dimanche 4 avril 2010

Dimanche de la Résurrection


Aujourd'hui l'Église fête le Dimanche de la Résurrection!

L'Evangile du jour



Dimanche de Pâques : Saint Jour de Pâques, la Résurrection du Seigneur, solennité des solennités

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 20,1-9.

Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin, alors qu'il fait encore sombre. Elle voit que la pierre a été enlevée du tombeau.
Le matin de Pâques, Marie-Madeleine couru trouver Simon-Pierre et l'autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l'a mis. »

samedi 3 avril 2010

Le samedi saint - Dimanche de Pâques : Veillée Pascale


« Pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts ?
Il n'est pas ici, il est ressuscité. Rappelez-vous ce qu'il vous a dit quand il était encore en Galilée :
'Il faut que le Fils de l'homme soit livré aux mains des pécheurs, qu'il soit crucifié et que, le troisième jour, il ressuscite. ' »


vendredi 2 avril 2010

le vendredi saint : Célébration de la Passion du Seigneur



"Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. » Puis, inclinant la tête, il remit l'esprit. "

Le vendredi saint : Célébration de la Passion du Seigneur



"Or, près de la croix de Jésus se tenait sa mère, avec la soeur de sa mère, Marie femme de Cléophas, et Marie Madeleine. "

le vendredi saint : Célébration de la Passion du Seigneur


Jésus répondit : « Je vous l'ai dit : c'est moi. Si c'est bien moi que vous cherchez, ceux-là, laissez-les partir. »
(Ainsi s'accomplissait la parole qu'il avait dite : « Je n'ai perdu aucun de ceux que tu m'as donnés ».)

jeudi 1 avril 2010

Jeudi Saint


JEUDI SAINT

Le Jeudi saint est un des jours les plus importants de la Semaine sainte : il correspond à la commémoration de la dernière Cène (au Cénacle) suivie de la nuit d'agonie du Christ au Jardin des Oliviers (Gethsémani).

Le Jeudi saint est un jour de fête, qui commémore l'institution de l'Eucharistie par Jésus-Christ lors du repas pascal au Cénacle. Pendant la célébration de ce jour, on lit l'évangile du lavement des pieds, et le célébrant refait le geste de Jésus en lavant les pieds de quelques personnes de l'assemblée.

mardi 30 mars 2010

Pour mediter


«Commence par faire le nécessaire, puis fait ce qu’il est possible de faire et tu réaliseras l’impossible sans t’en apercevoir.»

Saint François d'Assise

lundi 29 mars 2010

L'Evangile du Jour




Dimanche des Rameaux et de la Passion

Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 22,14-71.23,1-56.

mardi 23 mars 2010

Pour mediter


«Un homme vaut réellement ce qu'il vaut aux yeux de Dieu et rien de plus.»

Saint François d'Assise

dimanche 21 mars 2010

L'Evangile du jour




Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 8,1-11.

Il se redressa et lui demanda : « Femme, où sont-il donc ? Alors, personne ne t'a condamnée ? »
Elle répondit : « Personne, Seigneur. » Et Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. »

vendredi 19 mars 2010

Saint Joseph


En ce jour, l'Eglise Catholique, célèbre Saint Joseph.

Joseph, issu de la race royale de David, naquit à Bethléem. Il fut d'une condition modeste et gagna son pain comme simple ouvrier. Sa haute dignité se résume en ces mots : « Père nourricier de Jésus ». La Sainte Écriture ne raconte que peu de choses à son sujet. Elle nous dit seulement qu'il était « juste ». Pour la Bible, dire que quelqu'un est juste ou qu'il est saint, c'est exactement la même chose. C'est le titre le plus élogieux qui puisse être donné à un homme. Le juste est celui que sa rectitude, sa droiture, sa soumission et sa fidélité en toutes choses rendent agréable à Dieu. Le grand "juste" de l'Histoire du Salut est Abraham, le grand ancêtre: " Il crut dans la promesse et cela lui fut compté comme justice " (Gn 15, 7).

Joseph s'acquitta fidèlement de son rôle sublime de gardien envers les deux plus grands trésors de Dieu sur la terre, Jésus et Marie. Les heures les plus amères de sa vie sont, sans doute, celles où il lui fallut douter de la fidélité de sa fiancée. Mais c'est justement dans le conflit entre ses droits et ses devoirs qu'il se montra grand. Il était nécessaire que cette souffrance, qui fait partie de l'oeuvre rédemptrice, fût supportée en vue d'un grand bien : Joseph est le témoin le moins suspect de la naissance virginale du Rédempteur. Ensuite, dans l'histoire de la Rédemption, Joseph passe modestement au second plan. L'Ecriture ne dit même rien de sa mort. Cependant, certaines indications nous font conclure qu'il était déjà mort au moment où commença la vie publique du Sauveur.

Sa vie fut humble et obscure. Il resta aussi humble et obscur, pendant des siècles, dans l'histoire de l'Église. Ce n'est que dans les temps modernes que l'Église l'a célébré.

mardi 16 mars 2010

Nous, L'Église


L'Église, société de pécheurs,
m'entraîne dans le mouvement de sa vie.
Je ne peux dire ni "elle" ni "moi",
mais seulement "nous".
Dire ce "nous", c'est dire l'Église.

Madeleine Delbrêl

("Indivisible Amour", Centurion , 1992 - p115)

dimanche 14 mars 2010

L'Evangile du jour




Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 15,1-3.11-32.

Les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l'écouter.
Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! »
Alors Jésus leur dit cette parabole :
Jésus dit encore : « Un homme avait deux fils.
Le plus jeune dit à son père : 'Père, donne-moi la part d'héritage qui me revient. ' Et le père fit le partage de ses biens.
Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu'il avait, et partit pour un pays lointain où il gaspilla sa fortune en menant une vie de désordre.
Quand il eut tout dépensé, une grande famine survint dans cette région, et il commença à se trouver dans la misère.
Il alla s'embaucher chez un homme du pays qui l'envoya dans ses champs garder les porcs.
Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien.
Alors il réfléchit : 'Tant d'ouvriers chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim !
Je vais retourner chez mon père, et je lui dirai : Père, j'ai péché contre le ciel et contre toi.
Je ne mérite plus d'être appelé ton fils. Prends-moi comme l'un de tes ouvriers. '
Il partit donc pour aller chez son père. Comme il était encore loin, son père l'aperçut et fut saisi de pitié ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers.
Le fils lui dit : 'Père, j'ai péché contre le ciel et contre toi. Je ne mérite plus d'être appelé ton fils... '
Mais le père dit à ses domestiques : 'Vite, apportez le plus beau vêtement pour l'habiller. Mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds.
Allez chercher le veau gras, tuez-le ; mangeons et festoyons.
Car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. ' Et ils commencèrent la fête.
Le fils aîné était aux champs. A son retour, quand il fut près de la maison, il entendit la musique et les danses.
Appelant un des domestiques, il demanda ce qui se passait.
Celui-ci répondit : 'C'est ton frère qui est de retour. Et ton père a tué le veau gras, parce qu'il a vu revenir son fils en bonne santé. '
Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d'entrer. Son père, qui était sorti, le suppliait.
Mais il répliqua : 'Il y a tant d'années que je suis à ton service sans avoir jamais désobéi à tes ordres, et jamais tu ne m'as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis.
Mais, quand ton fils que voilà est arrivé après avoir dépensé ton bien avec des filles, tu as fait tuer pour lui le veau gras ! '
Le père répondit : 'Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi.
Il fallait bien festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé ! »

mardi 9 mars 2010

Aimer d'un amour concret...


Pour le Chrétien, il n'y a pas moyen
d'aimer Dieu sans aimer l'humanité,
pas moyen d'aimer l'humanité
sans aimer tous les hommes,
pas moyen d'aimer tous les hommes
sans aimer les hommes qu'il connaît,
d'un amour concret, d'un amour actif.

Madeleine Delbrêl

("Nous autres, gens des rues", Seuil, coll. Livre de vie 1995 - p221)

dimanche 7 mars 2010

L'Evangile du jour



Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 13,1-9.

Un jour, des gens vinrent rapporter à Jésus l'affaire des Galiléens que Pilate avait fait massacrer pendant qu'ils offraient un sacrifice.
Jésus leur répondit : « Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort ?
Eh bien non, je vous le dis ; et si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous comme eux.
Et ces dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé, pensez-vous qu'elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ?
Eh bien non, je vous le dis ; et si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de la même manière. »
Jésus leur disait encore cette parabole : « Un homme avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint chercher du fruit sur ce figuier, et n'en trouva pas.
Il dit alors à son vigneron : 'Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n'en trouve pas. Coupe-le. A quoi bon le laisser épuiser le sol ? '
Mais le vigneron lui répondit : 'Seigneur, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier.
Peut-être donnera-t-il du fruit à l'avenir. Sinon, tu le couperas. ' »



dimanche 28 février 2010

L'Evangile du jour



Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 9,28-36.

Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et il alla sur la montagne pour prier.
Pendant qu'il priait, son visage apparut tout autre, ses vêtements devinrent d'une blancheur éclatante.
Et deux hommes s'entretenaient avec lui : c'étaient Moïse et Élie,
apparus dans la gloire. Ils parlaient de son départ qui allait se réaliser à Jérusalem.
Pierre et ses compagnons étaient accablés de sommeil ; mais, se réveillant, ils virent la gloire de Jésus, et les deux hommes à ses côtés.
Ces derniers s'en allaient, quand Pierre dit à Jésus : « Maître, il est heureux que nous soyons ici ! Dressons donc trois tentes : une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. » Il ne savait pas ce qu'il disait.
Pierre n'avait pas fini de parler, qu'une nuée survint et les couvrit de son ombre ; ils furent saisis de frayeur lorsqu'ils y pénétrèrent.
Et, de la nuée, une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils, celui que j'ai choisi, écoutez-le. »
Quand la voix eut retenti, on ne vit plus que Jésus seul. Les disciples gardèrent le silence et, de ce qu'ils avaient vu, ils ne dirent rien à personne à ce moment-là.

mercredi 24 février 2010

Dieu a-t-il créé le mal ?


Dieu a-t-il créé le mal ?

Albert Einstein, réplique cinglante à son prof'... Publicité du Ministère de l’Education de la Macédoine

dimanche 21 février 2010

Carême


Aujourd'hui c'est le premier dimanche de Carême.


Prière pour le Carême


Seigneur mon Dieu, donne à mon cœur de te désirer ; en te désirant, de te chercher ; en te cherchant, de te trouver ; en te trouvant, de t’aimer ; et en t’aimant, de racheter mes fautes ; et une fois rachetées, de ne plus les commettre.

Seigneur mon Dieu, donne à mon cœur la pénitence, à mon esprit le repentir, à mes yeux la source des larmes, et à mes mains la largesse de l’aumône.

Toi qui es mon Roi, éteins en moi les désirs de la chair, et allume le feu de ton amour. Toi qui es mon Rédempteur, chasse de moi l’esprit d’orgueil, et que ta bienveillance m’accorde l’esprit de ton humilité. Toi qui es mon Sauveur, écarte de moi la fureur de la colère, et que ta bonté me concède le bouclier de la patience.

Toi qui es mon Créateur, déracine de mon âme la rancœur, pour y répandre la douceur d’esprit. Donne-moi, Père très bon, une foi solide, une espérance assurée et une charité sans faille.

Toi qui me conduis, écarte de moi la vanité de l’âme, l’inconstance de l’esprit, l’égarement du cœur, les flatteries de la bouche, la fierté du regard.

Ô Dieu de miséricorde, je te le demande par ton Fils bien-aimé, donne-moi de vivre la miséricorde, l’application à la piété, la compassion avec les affligés, et le partage avec les pauvres.

Saint Anselme (1033-1109), Oratio X

L'Evangile du jour





Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 4,1-13.

Après son baptême, Jésus, rempli de l'Esprit Saint, quitta les bords du Jourdain ; il fut conduit par l'Esprit à travers le désert
où, pendant quarante jours, il fut mis à l'épreuve par le démon. Il ne mangea rien durant ces jours-là, et, quand ce temps fut écoulé, il eut faim.
Le démon lui dit alors : « Si tu es le Fils de Dieu, ordonne à cette pierre de devenir du pain. »
Jésus répondit : « Il est écrit : Ce n'est pas seulement de pain que l'homme doit vivre. »
Le démon l'emmena alors plus haut, et lui fit voir d'un seul regard tous les royaumes de la terre.
Il lui dit : « Je te donnerai tout ce pouvoir, et la gloire de ces royaumes, car cela m'appartient et je le donne à qui je veux.
Toi donc, si tu te prosternes devant moi, tu auras tout cela. »
Jésus lui répondit : « Il est écrit : Tu te prosterneras devant le Seigneur ton Dieu, et c'est lui seul que tu adoreras. »
Puis le démon le conduisit à Jérusalem, il le plaça au sommet du Temple et lui dit : « Si tu es le Fils de Dieu, jette-toi en bas ;
car il est écrit : Il donnera pour toi à ses anges l'ordre de te garder ;
et encore : Ils te porteront sur leurs mains, de peur que ton pied ne heurte une pierre. »
Jésus répondit : « Il est dit : Tu ne mettras pas à l'épreuve le Seigneur ton Dieu. »
Ayant ainsi épuisé toutes les formes de tentations, le démon s'éloigna de Jésus jusqu'au moment fixé.





Commentaire du jour
Saint Ambroise (v. 340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église
Commentaire sur l'évangile de Luc, IV, 7-12 ; PL 15,1614 (trad. Brésard, 2000 ans A, p. 88)

« Jésus fut alors conduit au désert par l'Esprit pour être tenté par le diable »

Il faut se rappeler comment le premier Adam a été chassé du Paradis dans le désert, pour que ton attention soit attirée sur la manière dont le second Adam (1Co 15,45) retourne du désert au paradis. Vois en effet comment la première condamnation est dénouée comme elle avait été nouée, et comment les bienfaits divins sont rétablis sur les traces des anciens. Adam vient d'une terre vierge, le Christ vient de la Vierge ; celui-là a été fait à l'image de Dieu, celui-ci est l'Image de Dieu (Col 1,15) ; celui-là a été placé au-dessus de tous les animaux sans raison, celui-ci au-dessus de tous les êtres vivants. Par une femme est venue la sottise, par une vierge la sagesse ; la mort est venue d'un arbre, la vie par la croix. L'un, dénudé du vêtement spirituel, s'est tressé un vêtement de feuilles d'arbre ; l'autre, dénudé du vêtement de ce monde, n'a plus souhaité un vêtement matériel (Jn 19,23).

Adam est chassé au désert, le Christ vient au désert ; car il savait où trouver le condamné qu'il ramènerait au paradis, délivré de sa faute... Celui qui, faute de guide, avait perdu au Paradis la route qu'il suivait, comment, sans guide, aurait-il pu retrouver au désert la route perdue ? Là, les tentations sont nombreuses, l'effort vers la vertu difficile, et faciles les faux-pas dans l'erreur... Suivons donc le Christ, selon ce qui est écrit : « Tu marcheras à la suite du Seigneur ton Dieu et tu lui seras attaché » (Dt 13,5)... Suivons donc ses traces, et nous pourrons revenir du désert au paradis.

jeudi 18 février 2010

La prière...




"La prière est le parfum qui charme, la fraîcheur qui captive,
l'aimant qui attire, la grâce qui enivre, la douceur qui enchante.
Si l'âme est triste, elle la relève,
si elle dort, elle l'éveille,
si elle est joyeuse, elle la modère,
si elle est dans les ténèbres, c'est le rayon divin
qui doucement descend sur elle et la ravit en Dieu."

Marthe Robin

mercredi 17 février 2010

Mercredi de Cendres



Entrée en Carême

«Jésus appelle à la conversion. Cet appel est une partie essentielle de l’annonce du Royaume : " Les temps sont accomplis et le Royaume de Dieu est tout proche ; repentez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle " (Mc 1,15).

mardi 16 février 2010

Si je savais...


"Si je savais qui m'habite depuis si longtemps, je ne l'aurais laissé si seul au plus profond de mon cœur !" (Ste. Thérèse d'Avila)