mardi 29 décembre 2009
Tu n’as pas su te défendre de l’Amour
Tu n’as pas su te défendre de l’Amour,
Du ciel en terre il t’a fait venir.
O amour, tu est descendu jusqu’à cette bassesse
D’aller par le monde comme un homme méprisé.
Tu n’as voulu, ni maison, ni terre,
Mais la pauvreté pour nous enrichir.
Dans la vie comme dans la mort
Tu n’as montré de manière évidente
Que l’Amour sans mesure
qui brûlait dans ton cœur.
Et tu blâmes l’ardeur de mon Amour?
Comment après m’être en toi transformé
Pourrais-je encore être le même?
Jacopone de Todi (1230-1306)
dimanche 27 décembre 2009
L'Evangile du jour
Fête de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph
Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 2,41-52.
Chaque année, les parents de Jésus allaient à Jérusalem pour la fête de la Pâque.
Quand il eut douze ans, ils firent le pèlerinage suivant la coutume.
Comme ils s'en retournaient à la fin de la semaine, le jeune Jésus resta à Jérusalem sans que ses parents s'en aperçoivent.
Pensant qu'il était avec leurs compagnons de route, ils firent une journée de chemin avant de le chercher parmi leurs parents et connaissances.
Ne le trouvant pas, ils revinrent à Jérusalem en continuant à le chercher.
C'est au bout de trois jours qu'ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs de la Loi : il les écoutait et leur posait des questions,
et tous ceux qui l'entendaient s'extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses.
En le voyant, ses parents furent stupéfaits, et sa mère lui dit : « Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois comme nous avons souffert en te cherchant, ton père et moi ! »
Il leur dit : « Comment se fait-il que vous m'ayez cherché ? Ne le saviez-vous pas ? C'est chez mon Père que je dois être. »
Mais ils ne comprirent pas ce qu'il leur disait.
Il descendit avec eux pour rentrer à Nazareth, et il leur était soumis. Sa mère gardait dans son coeur tous ces événements.
Quant à Jésus, il grandissait en sagesse, en taille et en grâce, sous le regard de Dieu et des hommes.
Commentaire du jour
Saint Antoine de Padoue (v. 1195-1231), franciscain, docteur de l'Eglise
Sermons pour le dimanche et les fêtes des saints (trad. Eds. Franciscaines 1944, p. 66)
« Il descendit avec eux pour rentrer à Nazareth, et il leur était soumis »
« Il leur était soumis. » A ces mots, que tout orgueil se fonde, que toute raideur s'écroule, que toute désobéissance se soumette. « Il était soumis. » Qui ? Celui qui, d'un seul mot, a tout créé de rien. Celui qui, comme dit Isaïe, « de sa main mesura la mer ; qui sur sa paume pesa les cieux ; qui de trois doigts souleva la terre ; celui qui place dans sa balance collines et montagnes » (40,12). Celui qui, comme dit Job, « ébranle la terre et secoue les colonnes du ciel ; celui qui commande au soleil et fait rentrer les étoiles ; celui qui étend les cieux et marche sur les flots de la mer ; celui qui fit les constellations ; celui qui opère des merveilles prodigieuses et sans nombre » (9,6-10)... C'est lui, si grand, si puissant, qui est soumis. Et soumis à qui ? A un ouvrier et à une toute pauvre vierge.
O « premier et dernier » ! (Ap 1,17) O chef des anges, soumis à des hommes ! Le Créateur du ciel, soumis à un ouvrier ; le Dieu d'éternelle gloire soumis à une petite pauvre vierge ! A-t-on jamais rien vu de pareil ? A-t-on jamais entendu chose semblable ?
Alors, n'hésitez plus à obéir, à vous soumettre... Descendre, venir à Nazareth, être soumis, obéir parfaitement : c'est là toute la sagesse... C'est là être sage avec sobriété. La pure simplicité est « comme l'eau de Siloé, qui coule en silence » (Is 8,6). Il y a des sages dans les ordres religieux ; mais c'est par des hommes simples que Dieu les y a rassemblés. Dieu « a choisi ceux qui étaient fous et infirmes, faibles et ignorants », pour rassembler par eux « ceux qui étaient sages, puissants et de haute naissance », « afin que toute chair ne se glorifie pas en elle-même » (1Co 1,26-29) mais en celui qui est descendu, qui est venu à Nazareth, et qui a été soumis.
La Sainte Famille
La sainte maison de Nazareth s’offre à nous comme le modèle parfait du foyer chrétien. Là, Joseph commande avec calme et sérénité, car il a conscience, en agissant ainsi, de faire la volonté de Dieu et de parler en son nom. Il sait qu’à l’égard de sa virginale épouse et de son divin Fils il est le moindre ; et pourtant son humilité lui fait accepter, sans crainte ni trouble, le rôle qui lui a été départi par Dieu d’être le chef de la sainte Famille, et comme un bon supérieur, il ne songe à faire usage de son autorité qu’afin de remplir plus complètement l’office de serviteur, de sujet, d’instrument.
Marie, ainsi qu’il convient à la femme, demeure modestement soumise à Jo seph ; et à son tour, adorant celui à qui elle commande, elle donne sans hésiter ses ordres à Jésus dans les mille occa sions que présente la vie de famille, l’appelant, réclamant son aide, lui imposant telle ou telle occupation, comme une mère le fait à son enfant.
Et Jésus accepte humblement cette suggestion : il se montre attentif aux moindres désirs de ses parents, docile à leurs moindres ordres. Dans tous les détails de la vie ordinaire, lui, plus habile, plus sage, plus saint que Marie et Joseph, et bien que tout honneur lui soit dû, il leur est soumis, et il le sera jusqu’aux jours de sa vie publique, car telles sont les conditions de l’humanité qu’il a revêtue et tel est le bon plaisir de son Père. « Oui, s’écrie saint Bernard, transporté d’enthousiasme devant un spectacle aussi sublime, le Dieu à qui les Anges sont sou mis, à qui les Principautés et les Puissances obéissent, était soumis à Marie ; et non seulement à Marie, mais encore à Joseph à cause de Marie ! Admirez donc l’un et l’autre, et voyez ce qui vous paraît plus admirable, de la très gra cieuse condescendance du Fils ou de la très glorieuse di gnité de sa Mère. Des deux côtés, sujet d’étonnement ; des deux côtés, miracle. Qu’un Dieu obéisse à une créature humaine, voilà une humilité sans exemple ; et qu’une créa ture humaine commande à un Dieu, voilà une sublimité sans égale[1]. »
vendredi 25 décembre 2009
L'Evangile du jour
Solennité de la Nativité du Seigneur (messe du jour)
Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 1,1-18.
Au commencement était le Verbe, la Parole de Dieu, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu.
Il était au commencement auprès de Dieu.
Par lui, tout s'est fait, et rien de ce qui s'est fait ne s'est fait sans lui.
En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ;
la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont pas arrêtée.
Il y eut un homme envoyé par Dieu. Son nom était Jean.
Il était venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui.
Cet homme n'était pas la Lumière, mais il était là pour lui rendre témoignage.
Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde.
Il était dans le monde, lui par qui le monde s'était fait, mais le monde ne l'a pas reconnu.
Il est venu chez les siens, et les siens ne l'ont pas reçu.
Mais tous ceux qui l'ont reçu, ceux qui croient en son nom, il leur a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu.
Ils ne sont pas nés de la chair et du sang, ni d'une volonté charnelle, ni d'une volonté d'homme : ils sont nés de Dieu.
Et le Verbe s'est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu'il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité.
Jean Baptiste lui rend témoignage en proclamant : « Voici celui dont j'ai dit : Lui qui vient derrière moi, il a pris place devant moi, car avant moi il était. »
Tous nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce :
après la Loi communiquée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ.
Dieu, personne ne l'a jamais vu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, c'est lui qui a conduit à le connaître.
jeudi 24 décembre 2009
L'Evangile du jour
Nativité du Seigneur Jésus-Christ (messe de la nuit)
Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 2,1-14.
En ces jours-là, parut un édit de l'empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre -
ce premier recensement eut lieu lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie. -
Et chacun allait se faire inscrire dans sa ville d'origine.
Joseph, lui aussi, quitta la ville de Nazareth en Galilée, pour monter en Judée, à la ville de David appelée Bethléem, car il était de la maison et de la descendance de David.
Il venait se faire inscrire avec Marie, son épouse, qui était enceinte.
Or, pendant qu'ils étaient là, arrivèrent les jours où elle devait enfanter.
Et elle mit au monde son fils premier-né ; elle l'emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n'y avait pas de place pour eux dans la salle commune.
Dans les environs se trouvaient des bergers qui passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux.
L'ange du Seigneur s'approcha, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d'une grande crainte,
mais l'ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je viens vous annoncer une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le peuple :
Aujourd'hui vous est né un Sauveur, dans la ville de David. Il est le Messie, le Seigneur.
Et voilà le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. »
Et soudain, il y eut avec l'ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant :
« Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu'il aime. »
lundi 21 décembre 2009
La joie c'est la prière
La joie c'est la prière, la joie c'est la force, la joie c'est l'amour, c'est un filet d'amour grâce auquel vous pouvez attraper les âmes. « Dieu aime celui qui donne avec joie. » (2Co 9,7) Celui qui donne avec joie donne davantage. Si dans le travail vous rencontrez des difficultés et que vous les acceptez avec joie, avec un large sourire, en cela comme en bien d'autres choses, on constatera que vos oeuvres sont bonnes et le Père en sera glorifié. La meilleure manière de montrer votre gratitude à Dieu et aux hommes c'est de tout accepter avec joie. Un coeur joyeux provient d'un coeur brûlant d'amour.
Bienheureuse Teresa de Calcutta
dimanche 20 décembre 2009
L'Evangile du jour
Quatrième Dimanche de l'Avent
Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 1,39-45.
En ces jours-là, Marie se mit en route rapidement vers une ville de la montagne de Judée.
Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth.
Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l'enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie de l'Esprit Saint,
et s'écria d'une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni.
Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu'à moi ?
Car, lorsque j'ai entendu tes paroles de salutation, l'enfant a tressailli d'allégresse au-dedans de moi.
Heureuse celle qui a cru à l'accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »
Commentaire du jour
Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Eglise
Homélie attribuée (trad. Solesmes, Lectionnaire, t. 3, p. 1039 rev.)
« L'enfant a tressailli d'allégresse au-dedans de moi »
Quel mystère nouveau et admirable ! Jean ne naît pas encore et déjà il parle par ses tressaillements ; il ne paraît pas encore et déjà il profère des avertissements ; il ne peut pas encore crier et déjà il se fait entendre par des actes ; il n'a pas encore commencé sa vie et déjà il prêche Dieu ; il ne voit pas encore la lumière et déjà il montre le soleil ; il n'est pas encore mis au monde et déjà il se hâte d'agir en précurseur. Le Seigneur est là : il ne peut pas se retenir, il ne supporte pas d'attendre les limites fixées par la nature, mais il s'efforce de rompre la prison du sein maternel et il cherche à faire connaître d'avance la venue du Sauveur. « Il est arrivé, dit-il, celui qui brise les liens. Et moi je reste enchaîné, je suis encore tenu à demeurer ici ? Le Verbe vient pour tout rétablir et moi, je reste encore captif ? Je sortirai, je courrai devant lui et je proclamerai à tous : Voici l'Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde. » (Jn 1,29)
Mais dis-nous, Jean, retenu encore dans l'obscurité du sein de ta mère, comment vois-tu et entends-tu ? Comment contemples-tu les choses divines ? Comment peux-tu tressaillir et exulter ? « Grand, dit-il, est le mystère qui s'accomplit, c'est un acte qui échappe à la compréhension de l'homme. A bon droit j'innove dans l'ordre naturel à cause de celui qui doit innover dans l'ordre surnaturel. Je vois, avant même de naître, car je vois en gestation le Soleil de justice (Ml 3,20). Je perçois par l'ouïe, car en venant au monde je suis la voix qui précède le grand Verbe. Je crie, car je contemple, revêtu de sa chair, le Fils unique du Père. J'exulte, car je vois le Créateur de l'univers recevoir la forme humaine. Je bondis, car je pense que le Rédempteur du monde a pris corps. Je suis le précurseur de son avènement et je devance votre témoignage par le mien. »
mercredi 16 décembre 2009
La bonté du Christ
Pour un homme, rencontrer la bonté du Christ dans un autre homme, c'est avant tout être rencontré soi-même pour ce qu'on est soi-même.
Le monde nous force à être nous-même, plus autre chose : famille, profession, nationalité, race, classe... Il nous met de force en série. Il nous juge sur ce qui est pour lui qualités et défauts mais qui n'est pourtant pas nous-même.
Chacun, dans la société, se sent marqué de péchés originels, variables avec chaque milieu et qu'on traite pour incurables.
Pour la bonté de Jésus-Christ c'est chacun qui existe et tout le reste devient d'un coup relatif.
Madeleine Delbrêl
("Nous autres, gens des rues", Seuil, coll. Livre de vie 1995 - p136)
dimanche 13 décembre 2009
L'Evangile du jour
Troisième Dimanche de l'Avent
Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 3,10-18.
Les foules qui venaient se faire baptiser par Jean lui demandaient : « Que devons-nous faire ? »
Jean leur répondait : « Celui qui a deux vêtements, qu'il partage avec celui qui n'en a pas ; et celui qui a de quoi manger, qu'il fasse de même ! »
Des publicains (collecteurs d'impôts) vinrent aussi se faire baptiser et lui dirent : « Maître, que devons-nous faire ? »
Il leur répondit : « N'exigez rien de plus que ce qui vous est fixé. »
A leur tour, des soldats lui demandaient : « Et nous, que devons-nous faire ? » Il leur répondit : « Ne faites ni violence ni tort à personne ; et contentez-vous de votre solde. »
Or, le peuple était en attente, et tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n'était pas le Messie.
Jean s'adressa alors à tous : « Moi, je vous baptise avec de l'eau ; mais il vient, celui qui est plus puissant que moi. Je ne suis pas digne de défaire la courroie de ses sandales. Lui vous baptisera dans l'Esprit Saint et dans le feu.
Il tient à la main la pelle à vanner pour nettoyer son aire à battre le blé, et il amassera le grain dans son grenier ; quant à la paille, il la brûlera dans un feu qui ne s'éteint pas. »
Par ces exhortations et bien d'autres encore, il annonçait au peuple la Bonne Nouvelle.
Commentaire du jour
Saint Maxime de Turin (?-v. 420), évêque
Sermon 88 (trad. Année en Fêtes, Migne 2000, p. 37)
« Il vient, celui qui est plus puissant que moi »
Jean n'a pas seulement parlé en son temps, en annonçant le Seigneur aux Pharisiens, en disant : « Préparez le chemin au Seigneur, rendez droits ses sentiers » (Mt 3,3). Aujourd'hui il crie en nous, et le tonnerre de sa voix ébranle le désert de nos péchés. Même enseveli dans le sommeil du martyre, sa voix retentit encore. Il nous dit aujourd'hui : « Préparez les chemins du Seigneur, rendez droits ses chemins »...
Jean Baptiste a donc ordonné de préparer la voie au Seigneur. Voyons quelle route il a préparé au Sauveur. De bout en bout, il a parfaitement tracé et ordonné sa voie pour l'arrivée du Christ, car il a été en tout point sobre, humble, économe et vierge. C'est en décrivant toutes ces vertus qui sont les siennes que l'évangéliste dit : « Ce Jean avait son vêtement fait de poils de chameau et un pagne de peau autour des reins ; sa nourriture était de sauterelles et de miel sauvage » (Mt 3,4). Quelle plus grande marque d'humilité chez un prophète que le mépris des vêtements moelleux pour se vêtir de poils rugueux ? Quelle plus profonde marque de foi que d'être toujours prêt, un simple pagne autour des reins, à tous les devoirs de servitude ? Quelle marque d'abstinence plus éclatante que le renoncement aux délices de cette vie pour se nourrir de sauterelles et de miel sauvage ?
Tous ces comportements du prophète étaient à mon avis prophétiques en eux-mêmes. Quand le messager du Christ portait un vêtement rugueux, en poils de chameau, cela ne signifiait-il pas simplement que le Christ, à sa venue, revêtirait notre corps humain, au tissu épais, rugueux par ses péchés ?... La ceinture de peau signifie que notre chair fragile, orientée avant la venue du Christ sur le vice, il la mènerait à la vertu.
vendredi 11 décembre 2009
Debout, Jérusalem !
Livre de Baruc 5,1-9.
Jérusalem, quitte ta robe de tristesse et de misère, et revêts la parure de la gloire de Dieu pour toujours,
enveloppe-toi dans le manteau de la justice de Dieu, mets sur ta tête le diadème de la gloire de l'Éternel.
Dieu va déployer ta splendeur partout sous le ciel,
car Dieu pour toujours te donnera ces noms : « Paix-de-la-justice » et « Gloire-de-la-piété-envers-Dieu ».
Debout, Jérusalem ! tiens-toi sur la hauteur, et regarde vers l'orient : vois tes enfants rassemblés du levant au couchant par la parole du Dieu Saint ; ils se réjouissent parce que Dieu se souvient.
Tu les avais vus partir à pied, emmenés par les ennemis, et Dieu te les ramène, portés en triomphe, comme sur un trône royal.
Car Dieu a décidé que les hautes montagnes et les collines éternelles seraient abaissées, et que les vallées seraient comblées : ainsi la terre sera aplanie, afin qu'Israël chemine en sécurité dans la gloire de Dieu.
Sur l'ordre de Dieu, les forêts et leurs arbres odoriférants donneront à Israël leur ombrage ;
car Dieu conduira Israël dans la joie, à la lumière de sa gloire, lui donnant comme escorte sa miséricorde et sa justice.
mardi 8 décembre 2009
Immaculée Conception de la Vierge Marie
En ce jour, l'Eglise Catholique, célèbre la conception immaculée de la Vierge Marie.
Ce dogme de la Foi Catholique à été défini en 1854, par le Bx Pie IX.
Selon notre foi, Marie a été préservée de la tache originelle, avant sa conception, par les mérites anticipés de la mort de son fils sur la croix.
Voiçi la bulle du pape Pie IX, définissant la Conception Immaculée de Marie :
« Nous déclarons, prononçons et définissons que la doctrine, qui tient que la bienheureuse Vierge Marie a été, au premier instant de sa conception par une grâce et une faveur singulière du Dieu tout-puissant, en vue des mérites de Jésus-Christ, Sauveur du genre humain, préservée intacte de toute souillure du péché originel, est une doctrine révélée de Dieu, et qu’ainsi elle doit être crue fermement, et constamment par tous les fidèles. »
" Fille toute sainte de Joachim et d'Anne, qui as échappé aux regards des Principautés et des Puissances et « aux flèches enflammées du Mauvais » (Col 1,16; Ep 6,16), tu as vécu dans la chambre nuptiale de l'Esprit, et as été gardée intacte pour devenir épouse de Dieu et Mère de Dieu par nature...
Fille aimée de Dieu, l'honneur de tes parents, les générations des générations te disent bienheureuse, comme tu l'as affirmé avec vérité (Lc 1,48). Fille digne de Dieu, beauté de la nature humaine, réhabilitation d'Ève notre première mère ! Car par ta naissance, celle qui était tombée est relevée...
Si, par la première Eve « la mort a fait son entrée » (Sg 2,24; Rm 5,12), parce qu'elle s'était mise au service du serpent, Marie, elle, qui s'est fait la servante de la volonté divine, a trompé le serpent trompeur et introduit dans le monde l'immortalité."
Saint Jean de Damas (v. 675-749)
dimanche 6 décembre 2009
L'Evangile du jour
Deuxième Dimanche de l'Avent
Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 3,1-6.
L'an quinze du règne de l'empereur Tibère, Ponce Pilate étant gouverneur de la Judée, Hérode prince de Galilée, son frère Philippe prince du pays d'Iturée et de Traconitide, Lysanias prince d'Abilène,
les grands prêtres étant Anne et Caïphe, la parole de Dieu fut adressée dans le désert à Jean, fils de Zacharie.
Il parcourut toute la région du Jourdain ; il proclamait un baptême de conversion pour le pardon des péchés,
comme il est écrit dans le livre du prophète Isaïe : A travers le désert, une voix crie : Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez sa route.
Tout ravin sera comblé, toute montagne et toute colline seront abaissées ; les passages tortueux deviendront droits, les routes déformées seront aplanies ;
et tout homme verra le salut de Dieu.
mardi 1 décembre 2009
C'est lui, c'est lui...
"Qui est Jésus ?
Notre foi exulte et clame : c'est lui, c'est
lui, le Fils de Dieu fait homme ; Il est le
Messie que nous attendions ; Il est le
Sauveur du monde, et finalement, Il est
le Maître de notre vie ; Il est l'image du
Dieu invisible; Il est l'Ami intérieur;
Celui qui peut pardonner, consoler,
guérir, et même ressusciter...
On pourrait continuer cette litanie,
véritable chant cosmique, sans fin et
sans limite...
Qu'en dire de plus ?
Il dépasse notre capacité de comprendre
et d'exprimer : Il nous enchante et
nous enivre..."
Paul VI
(extrait de l' audience du 11 décembre 1974
Eglise et documents n°7. Editions du Vatican)
vendredi 27 novembre 2009
L'Evangile du jour
Premier dimanche de l'Avent
Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 21,25-28.34-36.
Jésus parlait à ses disciples de sa venue : « Il y aura des signes dans le soleil, la lune et les étoiles. Sur terre, les nations seront affolées par le fracas de la mer et de la tempête.
Les hommes mourront de peur dans la crainte des malheurs arrivant sur le monde, car les puissances des cieux seront ébranlées.
Alors, on verra le Fils de l'homme venir dans la nuée, avec grande puissance et grande gloire.
Quand ces événements commenceront, redressez-vous et relevez la tête, car votre rédemption approche. »
Tenez-vous sur vos gardes, de crainte que votre coeur ne s'alourdisse dans la débauche, l'ivrognerie et les soucis de la vie, et que ce jour-là ne tombe sur vous à l'improviste.
Comme un filet, il s'abattra sur tous les hommes de la terre.
Restez éveillés et priez en tout temps : ainsi vous serez jugés dignes d'échapper à tout ce qui doit arriver, et de paraître debout devant le Fils de l'homme. »
Notre Dame de la Médaille Miraculeuse
Aujourd’hui l’Eglise fête Notre Dame de la Médaille Miraculeuse!
La Vierge Marie est apparue en 1830 à une novice des Filles de la Charité, sainte Catherine Labouré, pour offrir au monde une médaille.
Ce simple objet, destiné à tous sans distinction, récapitule, par son riche symbolisme, les mystères de la foi chrétienne.
Quand éclate à Paris, en février 1832, une terrible épidémie de choléra, qui va faire plus de 20.000 morts, les Sœurs commencent à distribuer les premières médailles. Les guérisons se multiplient, comme les protections et les conversions. C’est un raz-de-marée. Le peuple de Paris appelle la médaille «miraculeuse».
mercredi 25 novembre 2009
Le même Père
Près d'un incroyant, la charité devient évangélisation, mais cette évangélisation ne peut être que fraternelle. Nous ne venons pas offrir de partager généreusement ce qui serait à nous, c'est-à-dire Dieu.
Nous ne venons pas comme des justes parmi des pécheurs, comme des gens qui ont conquis des diplômes parmi des gens incultes; nous venons parler d'un Père commun, connu des uns, ignoré des autres; comme des pardonnés, non comme des innocents; comme des gens qui ont eu la chance d'être appelés à croire, de recevoir la foi, mais de la recevoir comme un bien qui n'est pas à nous, qui est déposé en nous pour le monde : de cela découle toute une façon d'être.
Madeleine Delbrêl
("Nous autres, gens des rues", Seuil, coll. Livre de vie 1995 - p 271)
dimanche 22 novembre 2009
L'Evangile du jour
Solennité du Christ, Roi de l'Univers
Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 18,33-37.
Alors Pilate rentra dans son palais, appela Jésus et lui dit : « Es-tu le roi des Juifs ? »
Jésus lui demanda : « Dis-tu cela de toi-même, ou bien parce que d'autres te l'ont dit ?
Pilate répondit : « Est-ce que je suis Juif, moi ? Ta nation et les chefs des prêtres t'ont livré à moi : qu'as-tu donc fait ? »
Jésus déclara : « Ma royauté ne vient pas de ce monde ; si ma royauté venait de ce monde, j'aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. Non, ma royauté ne vient pas d'ici. »
Pilate lui dit : « Alors, tu es roi ? » Jésus répondit : « C'est toi qui dis que je suis roi. Je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Tout homme qui appartient à la vérité écoute ma voix. »
Commentaire du jour
Origène (v. 185-253), prêtre et théologien
La Prière, 25 ; GCS 3, 356 (trad. bréviaire).
« Que ton règne vienne » (Mt 6,10)
Le règne du péché est inconciliable avec le règne de Dieu. Si donc nous voulons que Dieu règne sur nous, que « jamais le péché ne règne dans notre corps mortel ». Mais « faisons mourir en nous ce qui appartient encore à la terre », portons les fruits de l'Esprit. Ainsi, comme dans un paradis spirituel, le Seigneur se promènera en nous, régnant seul sur nous, avec son Christ. Celui-ci « trônera » en nous, « à la droite de la puissance spirituelle », que nous désirons recevoir, jusqu'à ce que tous ses ennemis qui sont en nous « deviennent l'escabeau de ses pieds », et que soit chassée loin de nous toute « principauté, puissance et souveraineté ».
Tout cela peut arriver en chacun de nous jusqu'à ce que « soit détruit le dernier ennemi, la mort », et que le Christ dise en nous : « Mort, où est ton dard venimeux ? Enfer, où est ta victoire ? » Dès maintenant donc, « que ce qui est périssable en nous » devienne saint et « impérissable ; que ce qui est mortel...revête l'immortalité » du Père. Ainsi Dieu régnera sur nous et nous serons déjà dans le-bonheur de la nouvelle naissance et de la résurrection.
vendredi 20 novembre 2009
Le lieu de la grace
mercredi 18 novembre 2009
Notre Dieu est cœur
Le côté est transpercé par une lance de fer, longue et aiguë qui, en pénétrant profondément dans le corps a atteint le cœur même. Elle a blessé ce Cœur, source et origine de toute charité, ce Cœur qui, après « avoir aimé les siens qui etaient dans le monde les aima jusqu’à la fin ».
La lance a blessé ce Cœur tendre, miséricordieux, compatissant envers les nécessiteux. Le monde blessa le Cœur du Christ, parce que le Christ aima le monde de tout son Cœur…
Le Cœur du Christ brûlait d'un amour sans bornes envers l’homme et pour rafraîchir cette ardeur, il voulut recevoir en son intérieur le fer froid, afin que la fraîcheur pénétrât l’ardeur du Cœur ; le Christ ouvrit son côté comme une porte et le Cœur blessé devint un accès béant à son amour.
Dimitri de Rostov (1709)
vendredi 13 novembre 2009
L'Evangile du jour
Trente-troisième dimanche du temps ordinaire
Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 13,24-32.
Jésus parlait à ses disciples de sa venue : « En ces temps-là, après une terrible détresse, le soleil s'obscurcira et la lune perdra son éclat.
Les étoiles tomberont du ciel, et les puissances célestes seront ébranlées.
Alors on verra le Fils de l'homme venir sur les nuées avec grande puissance et grande gloire.
Il enverra les anges pour rassembler les élus des quatre coins du monde, de l'extrémité de la terre à l'extrémité du ciel.
Que la comparaison du figuier vous instruise : Dès que ses branches deviennent tendres et que sortent les feuilles, vous savez que l'été est proche.
De même, vous aussi, lorsque vous verrez arriver cela, sachez que le Fils de l'homme est proche, à votre porte.
Amen, je vous le dis : cette génération ne passera pas avant que tout cela n'arrive.
Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas.
Quant au jour et à l'heure, nul ne les connaît, pas même les anges dans le ciel, pas même le Fils, mais seulement le Père.
Commentaire du jour
Cardinal John Henry Newman (1801-1890), prêtre, fondateur de communauté religieuse, théologien
« The Invisible World » PPS, IV, 13 (trad. AELF)
L'exemple du figuier
Une fois seulement par an, mais une fois pourtant, le monde que nous voyons fait éclater ses puissances cachées et se révèle lui-même en quelque sorte. Alors, les feuilles paraissent, les arbres fruitiers et les fleurs s'épanouissent, l'herbe et le blé poussent. Il y a un élan soudain et un éclatement de la vie cachée que Dieu a placée dans le monde matériel. Eh bien ! ceci nous est comme un exemple de ce que le monde peut faire au commandement de Dieu. Cette terre...éclatera un jour en un monde nouveau de lumière et de gloire dans lequel nous verrons les saints et les anges. Qui penserait, sans l'expérience qu'il a eue des printemps précédents, qui pourrait concevoir deux ou trois mois à l'avance que la face de la nature qui semblait morte puisse devenir si splendide et si variée ?...
Il en est de même pour ce printemps éternel qu'attendent tous les chrétiens ; il viendra quoiqu'il tarde. Attendons-le, car « il viendra sûrement, et il ne tardera pas » (Hé 10,37). C'est pourquoi nous disons chaque jour : « Que ton règne vienne ! » Ce qui veut dire : « Montre-toi, Seigneur ; toi qui es assis au milieu des chérubins, montre-toi, manifeste-toi. Réveille ta puissance, viens nous délivrer » (cf Ps 79,2-3).
Va vers toi..
"Va vers toi, quitte ton pays, ta parentée...",
entend Abram dans l'expérience qu'il fait
de l'irruption du Dieu Tout-Autre. C'est
dire : va vers l'homme que tu es rééllement,
libère-toi, et deviens Abraham...
Jésus dit-il autre chose à Nicodème, lorsqu'il
lui révèle que pour entrer dans le Royaume,
il lui faut "renaître d'en haut" ?
L'image de nous-même que nous nous
sommes faite -qui, pour une trés grande part
d'ailleurs, nous vient des autres, de ce qu'ils
projettent sur nous- s'interpose sans cesse
entre notre regard et le sujet que nous
sommes en réalité...
Une vie n'est pas de trop pour tenter de
démêler cet écheveau, et ce sont toujours
les vrais rencontres qui pourront nous y
aider.
Jean Mansir
(extrait de "Naître de l'Esprit" aux
éditions du Cerf-2007)
mardi 10 novembre 2009
Rues de villes, chemins de Dieu
En haut d'un grand escalier de métro, missionnaire en tailleur ou en imperméable, nous voyons de marche en marche, à cette heure où il y a foule, une étendue de têtes, étendue frémissante qui attend l'ouverture du portillon.
Casquettes, bérets, chapeaux, cheveux de toutes les couleurs. Des centaines de têtes : des centaines d'âmes.
Nous en haut.
Et plus haut, et partout, Dieu.
Dieu partout et combien d'âmes qui le savent ?
Madeleine Delbrêl
("Missionnaires sans bateau", Parole et Silence, 2000 - p.61)
dimanche 8 novembre 2009
L'Evangile du jour
Trente-deuxième dimanche du temps ordinaire
Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 12,38-44.
Dans son enseignement, Jésus disait : « Méfiez-vous des scribes, qui tiennent à sortir en robes solennelles et qui aiment les salutations sur les places publiques,
les premiers rangs dans les synagogues, et les places d'honneur dans les dîners.
Ils dévorent les biens des veuves et affectent de prier longuement : ils seront d'autant plus sévèrement condamnés. »
Jésus s'était assis dans le Temple en face de la salle du trésor, et regardait la foule déposer de l'argent dans le tronc. Beaucoup de gens riches y mettaient de grosses sommes.
Une pauvre veuve s'avança et déposa deux piécettes.
Jésus s'adressa à ses disciples : « Amen, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis dans le tronc plus que tout le monde.
Car tous, ils ont pris sur leur superflu, mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a tout donné, tout ce qu'elle avait pour vivre. »
Commentaire du jour
Saint Anselme (1033-1109), moine, évêque, docteur de l'Église
Lettre 112, à Hugues le reclus (trad. Orval)
« Elle a tout donné »
Au Royaume des cieux, tous ensemble, et comme un seul homme, seront un seul roi avec Dieu, car tous voudront une seule chose et leur volonté s'accomplira. Voilà le bien que, du haut du ciel, Dieu déclare mettre en vente.
Si quelqu'un se demande à quel prix, voici la réponse : il n'a pas besoin d'une monnaie terrestre, celui qui offre un Royaume dans le ciel. Personne ne peut donner à Dieu que ce qui lui appartient déjà, puisque tout ce qui existe est à lui. Et cependant, Dieu ne donne pas une si grande chose sans qu'on n'y mette aucun prix : il ne la donne pas à celui qui ne l'apprécie pas. En effet, personne ne donne ce qui lui est cher à celui qui n'y attache pas de prix. Dès lors, si Dieu n'a pas besoin de tes biens, il ne doit pas non plus te donner une si grande chose si tu dédaignes de l'aimer : il ne réclame que l'amour, sans quoi rien ne l'oblige à donner. Aime donc, et tu recevras le Royaume. Aime, et tu le posséderas... Aime donc Dieu plus que toi-même, et déjà tu commences à tenir ce que tu veux posséder parfaitement dans le ciel.
vendredi 6 novembre 2009
dimanche 1 novembre 2009
L'Evangile du jour
Solennité de la Toussaint
Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 5,1-12.
Quand Jésus vit la foule qui le suivait, il gravit la montagne. Il s'assit, et ses disciples s'approchèrent.
Alors, ouvrant la bouche, il se mit à les instruire. Il disait :
« Heureux les pauvres de coeur : le Royaume des cieux est à eux !
Heureux les doux : ils obtiendront la terre promise !
Heureux ceux qui pleurent : ils seront consolés !
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice : ils seront rassasiés !
Heureux les miséricordieux : ils obtiendront miséricorde !
Heureux les coeurs purs : ils verront Dieu !
Heureux les artisans de paix : ils seront appelés fils de Dieu !
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice : le Royaume des cieux est à eux !
Heureux serez-vous si l'on vous insulte, si l'on vous persécute et si l'on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi.
Réjouissez-vous, soyez dans l'allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux ! C'est ainsi qu'on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés.
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