mercredi 18 novembre 2009
Notre Dieu est cœur
Le côté est transpercé par une lance de fer, longue et aiguë qui, en pénétrant profondément dans le corps a atteint le cœur même. Elle a blessé ce Cœur, source et origine de toute charité, ce Cœur qui, après « avoir aimé les siens qui etaient dans le monde les aima jusqu’à la fin ».
La lance a blessé ce Cœur tendre, miséricordieux, compatissant envers les nécessiteux. Le monde blessa le Cœur du Christ, parce que le Christ aima le monde de tout son Cœur…
Le Cœur du Christ brûlait d'un amour sans bornes envers l’homme et pour rafraîchir cette ardeur, il voulut recevoir en son intérieur le fer froid, afin que la fraîcheur pénétrât l’ardeur du Cœur ; le Christ ouvrit son côté comme une porte et le Cœur blessé devint un accès béant à son amour.
Dimitri de Rostov (1709)
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