jeudi 29 octobre 2009
Tu n'es pas ce que l'on imagine
Seigneur,
On Te soupçonne de manipuler les hommes par la contrainte et la peur de l’enfer,
Tu ne les attires que par amour.
On Te soupçonne d’avoir des complicités avec la mort des êtres chers,
Tu n’as de connivence qu’avec leur vie.
On Te dit mesquin et fouineur de conscience,
Nos médiocrités ne mobilisent que Ta Tendresse.
On Te croit ennemi de la joie,
Tu en es la source.
On T’incrimine d’être l’opium des opprimés,
Tu es l’animateur de tous les mouvements de libération.
On Te pense contrarié ou jaloux de nos recherches scientifiques,
Tu offres à l’homme un univers infini à explorer.
On T’imagine rancunier,
Tu pardonnes comme nous respirons.
On Te voit figé comme un monarque,
Tu es ardent comme un berger.
On Te croit initiateur de l'inquisition,
Tu en es la victime.
On T’imagine grand-papa gâteau,
Tu es jeune, pauvre, mendiant.
On T’incrimine d’être une bouée de sauvetage,
Tu nous apprends à nager.
On prétend que Tu es « quelque chose au-dessus de nous »,
Tu es Quelqu'un au-dedans de nous.
On Te cherche chez les justes,
Tu loges chez les pécheurs...
On Te cherche dans les chaires de théologie,
Tu es assis dans l’herbe au banquet des amoureux.
On Te cherche, tenant dans la main, la foudre et le fléau,
Tu joues une sardane, avec un "roseau froissé".
On Te cherche dans un cimetière,
Tu accompagnes sur le chemin deux voyageurs égarés.
On veut Te cerner dans le filet des mots,
Tu Te poses sur le sourire des enfants.
STAN ROUGIER
mardi 27 octobre 2009
dimanche 25 octobre 2009
L'Evangile du jour
Trentième dimanche du temps ordinaire
Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 10,46-52.
Jésus et ses disciples arrivent à Jéricho. Et tandis que Jésus sortait de Jéricho avec ses disciples et une foule nombreuse, un mendiant aveugle, Bartimée, le fils de Timée, était assis au bord de la route.
Apprenant que c'était Jésus de Nazareth, il se mit à crier : « Jésus, fils de David, aie pitié de moi ! »
Beaucoup de gens l'interpellaient vivement pour le faire taire, mais il criait de plus belle : « Fils de David, aie pitié de moi ! »
Jésus s'arrête et dit : « Appelez-le. » On appelle donc l'aveugle, et on lui dit : « Confiance, lève-toi ; il t'appelle. »
L'aveugle jeta son manteau, bondit et courut vers Jésus.
Jésus lui dit : « Que veux-tu que je fasse pour toi ?
- Rabbouni, que je voie. »
Et Jésus lui dit : « Va, ta foi t'a sauvé. » Aussitôt l'homme se mit à voir, et il suivait Jésus sur la route.
Commentaire du jour
Saint Grégoire de Nysse (v. 335-395), moine et évêque
La Vie de Moïse, II, 231-233, 251-253 (trad. cf. SC 1ter, p. 265s)
« Aussitôt l'homme se mit à voir, et il suivait Jésus sur la route »
Il n'est pas possible en effet à celui qui ignore le chemin de voyager en sécurité s'il ne suit pas le guide. Le guide lui montre le chemin en le précédant ; celui qui suit alors ne s'écartera pas du bon chemin, s'il est toujours tourné vers le dos de celui qui le conduit. En effet, s'il se laisse aller sur le côté ou s'il fait face à son guide, il s'engage dans une autre voie que celle que lui montre le guide. C'est pourquoi Dieu dit à celui qu'il conduit : « Tu ne verras pas mon visage », c'est-à-dire : « Ne fais pas face à ton guide ». Car alors tu courrais en sens contraire de lui... Tu vois combien il importe d'apprendre à suivre Dieu. Pour celui qui le suit ainsi, aucune des contradictions du mal ne s'oppose plus à sa marche.
vendredi 23 octobre 2009
Peu de mots
Nous pouvons dire beaucoup de choses avec peu de mots.`
Une recherche entre des linguistes a été faite récemment par le professeur américain Brooks Landon. Ils ont élu la phrase considérée la plus significative de tous temps et c’était un verset de la Bible de uniquement deux mots que se trouve dans l’Evangile de Jean: “Jésus pleura”.
Qu’est-ce qu’il peut avoir de plus puissant que l’image du fils de Dieu en train de verser des larmes?
Rien.
Une recherche entre des linguistes a été faite récemment par le professeur américain Brooks Landon. Ils ont élu la phrase considérée la plus significative de tous temps et c’était un verset de la Bible de uniquement deux mots que se trouve dans l’Evangile de Jean: “Jésus pleura”.
Qu’est-ce qu’il peut avoir de plus puissant que l’image du fils de Dieu en train de verser des larmes?
Rien.
jeudi 22 octobre 2009
Vie, feu ...
Le Christianisme n'est pas fait d'interdits :
il est vie, feu, création, illumination. Dans
la confiance le coeur change. Alors, peu à
peu, la vie du Ressucité afflue en nous...
.
Celui qui découvre combien il est aimé, il
commence à sortir de la solitude mauvaise,
de la séparation. Il cesse de se haïr lui-même.
Quelqu'un l'accepte, il a un ami dans le
secret. Il entre dans le rayonnement de la
Résurrection et sa vie s'édifie peu peu dans
l'humilité et la confiance, non pas à coups
d'interdits, qui ne modifient que la surface
et font seulement passer le mal d'un plan à
un autre, mais à partir du coeur, à partir
du centre... Le repentir, la métanoïa, c'est
justement ce retournement du centre, ce coeur
tourné vers le néant qui soudain se tourne vers
Dieu, dans un grand cri de foi...
Patriarche Athénagoras
(Extrait de "Dialogues avec le Patriarche
Athénagoras" d'Olivier Clément Fayard. 1969)
mardi 20 octobre 2009
Ouvre ton coeur!
« Pour lui ouvrir dès qu'il arrivera et frappera à la porte »
Celui qui vient frapper à la porte veut toujours entrer. Mais cela dépend de nous s'il n'entre pas toujours ou s'il ne demeure pas toujours. Que ta porte soit ouverte à celui qui vient ; ouvre ton âme, élargis les capacités de ton esprit, afin de découvrir les richesses de la simplicité, les trésors de la paix, la douceur de la grâce. Dilate ton coeur ; cours à la rencontre du soleil de la lumière éternelle qui « illumine tout homme » (Jn 1,9). Il est certain que cette lumière véritable brille pour tous ; mais si quelqu'un ferme ses fenêtres, il se privera lui-même de la lumière éternelle.
Donc même le Christ reste dehors, si tu fermes la porte de ton âme. Certes, il pourrait entrer, mais il ne veut pas s'introduire de force, il ne veut pas contraindre ceux qui le refusent.
Saint Ambroise (340-397)
(extrait d'un sermon sur le psaume 118)
"Le Père et moi, nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui." (cf. Jean, 14, 23)
lundi 19 octobre 2009
La mission c’est « aimer » et « servir »
La mission c'est « aimer » et « servir », a déclaré aujourd'hui Benoît XVI.
Le pape a évoqué, après l'angélus de ce dimanche missionnaire, place Saint-Pierre, la parole du Christ « venu pour servir » et non pas « pour être servi ».
En français, le pape a rappelé aux baptisés l'exigence radicale de la mission du serveur de l'Evangile : « Notre fidélité au Christ ne doit pas nous conduire à rechercher les honneurs, la notoriété, la célébrité, mais elle nous convie à comprendre et à faire comprendre que la vraie grandeur se trouve dans le service et dans l'amour du prochain ! »
(Source: ZENIT.org)
dimanche 18 octobre 2009
L'Evangile du jour
Vingt-neuvième dimanche du temps ordinaire
Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 10,35-45.
Jacques et Jean, les fils de Zébédée, s'approchent de Jésus et lui disent : « Maître, nous voudrions que tu exauces notre demande. »
Il leur dit : « Que voudriez-vous que je fasse pour vous ? »
Ils lui répondirent : « Accorde-nous de siéger, l'un à ta droite et l'autre à ta gauche, dans ta gloire. »
Jésus leur dit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire à la coupe que je vais boire, recevoir le baptême dans lequel je vais être plongé ? »
Ils lui disaient : « Nous le pouvons. » Il répond : « La coupe que je vais boire, vous y boirez ; et le baptême dans lequel je vais être plongé, vous le recevrez.
Quant à siéger à ma droite ou à ma gauche, il ne m'appartient pas de l'accorder, il y a ceux pour qui ces places sont préparées. »
Les dix autres avaient entendu, et ils s'indignaient contre Jacques et Jean.
Jésus les appelle et leur dit : « Vous le savez : ceux que l'on regarde comme chefs des nations païennes commandent en maîtres ; les grands leur font sentir leur pouvoir.
Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi. Celui qui veut devenir grand sera votre serviteur.
Celui qui veut être le premier sera l'esclave de tous :
car le Fils de l'homme n'est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. »
Commentaire du jour
Saint Thomas d'Aquin (1225-1274), théologien dominicain, docteur de l'Église
Conférence sur le Crédo, 6 (trad. bréviaire)
« Celui qui veut devenir grand sera votre serviteur »
Quelle nécessité y avait-il à ce que le Fils de Dieu souffre pour nous ? Une grande nécessité, que l'on peut résumer en deux points : nécessité de remède à l'égard de nos péchés, nécessité d'exemple pour notre conduite... Car la Passion du Christ nous fournit un modèle valable pour toute notre vie... Si tu cherches un exemple de charité : « Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jn 15,13)... Si tu cherches la patience, c'est sur la croix qu'on la trouve au maximum... Le Christ a souffert de grands maux sur la croix, et avec patience, puisque « couvert d'insultes il ne menaçait pas » (1P 2,23), « comme une brebis conduite à l'abattoir, il n'ouvrait pas la bouche » (Is 53,7)... « Courons donc avec constance l'épreuve qui nous est proposée, les yeux fixés sur Jésus, qui est à l'origine et au terme de notre foi. Renonçant à la joie qui lui était proposée, il a enduré, sans avoir de honte, l'humiliation de la croix » (He 12,1-2).
samedi 17 octobre 2009
Marguerite Marie
Aujourd’hui l’Eglise fête Sainte Marguerite-Marie Alacoque!
Le Christ a choisi Marguerite-Marie Alacoque, visitandine de Paray-le-Monial, pour faire connaître au monde la grandeur de son cœur aimant.
Jésus lui apparut à plusieurs reprises et lui montra son Coeur Sacré dans sa poitrine ouverte : "Voilà, lui dit-Il, ce Coeur qui a tant aimé les hommes et qui en est si peu aimé !" On sait l'immense expansion de dévotion au Sacré Coeur qui est sortie de ces Révélations.
Dieu nous a tant aimés qu’il nous a livré le secret de son mystère personnel en laissant transpercer son cœur.
jeudi 15 octobre 2009
Teresa de Avila
Hoje a Igreja comemora o dia de santa Teresa de Avila, Doutora da Igreja!
Nasceu em Ávila, a 28 de Março de 1515. Aos vinte anos, ingressou no Carmelo de Ávila. Espanhola, de família nobre, foi uma criatura que lutou contra as suas contradições internas, contra as mentiras e hipocrisias de uma vida espiritual vazia. Santa Teresa ocupa um lugar especial dentro da mística cristã; é considerada um dos grandes mestres espirituais que a história da Igreja já conheceu. Entretanto, ela não pode ser esquecida como reformadora do Carmelo, como aquela que conseguiu devolver à Ordem Carmelita o seu primitivo vigor espiritual. Tinha como conselheiro espiritual São João da Cruz.
Um dos seus pensamentos mais conhecidos:
"Nada te perturbe,
nada te espante
Tudo passa,
só Deus não muda
A paciência tudo alcança
Quem a Deus tem
nada lhe falta
Só Deus basta."
Santa Teresa de Avila
mardi 13 octobre 2009
Nossa Senhora da Conceição Aparecida
Hoje celebramos a Virgem que foi proclamada a padroeira do Brasil. Naquela imagem simples e rústica de terracota, encontrada pelos pobres pescadores em 1717, o símbolo de um povo que, em meio às águas do mar da vida, aprendeu a invocar desde o berço, com palavras simples aquela que é a mesma e única Mãe de nosso Deus e Senhor, Jesus Cristo.
Nossa Senhora Aparecida, rogai por nós!
dimanche 11 octobre 2009
Evangelho do dia
28º Domingo do Tempo Comum - Ano B : Mc 10,17-30
Evangelho segundo S. Marcos 10,17-30.
Ao retomar o seu caminho, alguém correu e ajoelhou-se diante Dele, perguntando: «Bom Mestre, que devo fazer para alcançar a vida eterna?»
Jesus disse: «Porque me chamas bom? Ninguém é bom senão só Deus.
Sabes os mandamentos: Não mates, não cometas adultério, não roubes, não levantes falso testemunho, não defraudes, honra teu pai e tua mãe.»
Ele respondeu: «Mestre, tenho cumprido tudo isso desde a minha juventude.»
Jesus, fitando nele o olhar, sentiu afeição por ele e disse: «Falta-te apenas uma coisa: vai, vende tudo o que tens, dá o dinheiro aos pobres e terás um tesouro no Céu; depois, vem e segue-me.»
Mas, ao ouvir tais palavras, ficou de semblante anuviado e retirou-se pesaroso, pois tinha muitos bens.
Olhando em volta, Jesus disse aos discípulos: «Quão difícil é entrarem no Reino de Deus os que têm riquezas!»
Os discípulos ficaram espantados com as suas palavras. Mas Jesus prosseguiu: «Filhos, como é difícil entrar no Reino de Deus!
É mais fácil passar um camelo pelo fundo de uma agulha, do que um rico entrar no Reino de Deus.»
Eles admiraram-se ainda mais e diziam uns aos outros: «Quem pode, então, salvar-se?»
Fitando neles o olhar, Jesus disse-lhes: «Aos homens é impossível, mas a Deus não; pois a Deus tudo é possível.»
Pedro começou a dizer-lhe: «Aqui estamos nós que deixámos tudo e te seguimos.»
Jesus respondeu: «Em verdade vos digo: quem deixar casa, irmãos, irmãs, mãe, pai, filhos ou campos por minha causa e por causa do Evangelho,
receberá cem vezes mais agora, no tempo presente, em casas, e irmãos, e irmãs, e mães, e filhos, e campos, juntamente com perseguições, e, no tempo futuro, a vida eterna.
Comentário ao Evangelho do dia feito por
São João Crisóstomo (c. 345-407), Bispo de Antioquia e, mais tarde, de Constantinopla, Doutor da Igreja.
Homilia 63 sobre São Mateus; PG 58,603 (trad. cf. Marc commenté, DDB 1986, p. 104)
«Terás um tesouro no Céu»
Cristo tinha dito ao jovem: «Se queres entrar na vida eterna, cumpre os mandamentos» (Mt 19, 17). E ele pergunta: «Quais?», não para O pôr à prova, longe disso, mas por supor que o Senhor tem para ele, a par da Lei de Moisés, outros mandamentos que lhe proporcionem a vida; era uma prova do seu desejo ardente. Depois de Jesus lhe enunciar os mandamentos da Lei, o jovem diz-Lhe: «Tenho cumprido tudo isso»; mas prossegue: «Que me falta ainda?» (Mt 19, 20), sinal certo desse mesmo desejo ardente. Não são as almas pequenas as que consideram que ainda lhes falta alguma coisa, aquelas a quem parece insuficiente o ideal proposto para alcançarem o objeto dos seus desejos.
E que diz Cristo? Propõe-lhe uma coisa grande; começa por propor-lhe a recompensa, declarando: «Se queres ser perfeito, vai, vende tudo o que possuíres, dá o dinheiro aos pobres, e terás um tesouro nos céus; depois, vem e segue-Me». Vês o preço, a coroa que Ele oferece como prémio desta corrida desportiva? [...] Para o atrair, propõe-lhe uma recompensa de grande valor e apresenta-lhe o cenário completo. Aquilo que poderia parecer penoso permanece na sombra. Antes de falar de combates e de esforços, mostra-lhe a recompensa: «Se queres ser perfeito», diz-lhe: eis a glória, eis a felicidade! [...] «Terás um tesouro nos céus; depois, vem e segue-Me»: eis a soberba recompensa daqueles que seguem a Cristo, daqueles que escolhem ser Seus companheiros e Seus amigos! Este jovem apreciava as riquezas da terra; Cristo aconselha-o a despojar-se delas, não para empobrecer com este despojamento, mas para enriquecer ainda mais.
jeudi 8 octobre 2009
IHS : Nome de Jesus
"IHS" é um monograma do nome de Jesus Cristo.
Desde o principio do cristianismo, a noma sacra (nome sagrado) de Jesus Cristo se abrevia de varias formas.
IHS evoca as três primeiras letras gregas maiúsculas do nome de Jesus.
A forma latinizada deste antigo monograma levou à interpretação mais corrente de I = Iesus + H = Hominum + S = Salvator (Jesus Salvador dos Homens).
mardi 6 octobre 2009
Semana da Vida e Dia do Nascituro
A Semana da Vida é celebrada em todo todo pais de 01 a 07 de outubro, já que o dia 08 é o Dia do Nascituro. O enfoque é a vida humana desde seu início na fecundação até seu fim natural. Os dois estágios mais frágeis da vida são os mais atacados: a vida do embrião no útero materno e a vida do idoso, especialmente, do idoso doente.
Missa pela Celebração da Vida - Dia 7 de outubro de 2009
Igreja Santa Teresinha do Menino Jesus
Av. Lauro Sodré, 83 - Botafogo RJ
Celebrante : Pe Geovane
Inicio ás 18:00 hs
dimanche 4 octobre 2009
Poverello de Assis
No dia de hoje, comemoramos São Francisco de Assis !
Para Francisco a pobreza material o ajudou a chegar até o profundo do seu coração, de modo a poder doá-lo a Deus. O coração interiormente pobre é o coração que não se agarra a nada, senão a Deus. Um coração que não procura honras, posição ou comodidade, mas procura só Jésus e seu amor. (Celano, Vida II, 80).
Na praça de Assis, diante do Bispo e dos concidadãos estupefatos, Francisco se despojou, restituindo tudo ao pai, com as palavras: « Daqui pra frente poderei dizer com liberdade: Pai nosso que estais nos céus... »
Sua pobreza é fazer nele espaço ao Espírito, que multiplica a capacidade criativa que vem de Deus e só de Deus.
vendredi 2 octobre 2009
Dia dos Santos Anjos da Guarda
Dia dos Santos Anjos da Guarda
«Os seus anjos, no Céu, vêem constantemente a face de Meu Pai»
Meus irmãos: os anjos da guarda são os nossos amigos mais fiéis, porque estão conosco de dia, de noite, em todos os momentos e em todos os lugares; a fé ensina-nos que os temos sempre ao nosso lado. É isso que leva David a dizer: «Nenhum mal te acontecerá. [...] Ele deu ordens aos Seus anjos, para que te guardem em todos os teus caminhos» [Sl 91 (90), 10-11]. E, para demonstrar como são grandes os desvelos que têm conosco, o profeta diz que eles nos trazem nos braços, como uma mãe leva o seu filho. Ah! É que o bom Deus previu os perigos sem número aos quais seríamos expostos na terra, entre tantos inimigos que não procuram senão a nossa perdição. Sim, são os nossos anjos bons que nos consolam das nossas penas, que nos alertam quando o demônio nos vem tentar, que apresentam a Deus as nossas orações e todas as nossas boas ações, que nos assistem na hora da morte e apresentam as nossas almas ao juiz soberano. [...]
São João Maria Vianney (1786-1859), sacerdote, cura de Ars
Sermão para a festa dos Santos Anjos da Guarda (in Sermons, Beauchesne 1925, t. 4)
jeudi 1 octobre 2009
Flor
Hoje a Igreja comemora Santa Teresa do Menino Jesus e da Sagrada Face, Doutora da Igreja!
Uma pequena biografia sua:
Discreta e silenciosa, durante a vida quase não chamou a atenção sobre si. Parecia uma freira comum, sem nada de excepcional.
Faleceu aos 24 anos,tuberculosa, depois de passar por terríveis sofrimentos. Enquanto agonizava, ouviu duas freiras comentarem entre si, do lado de fora de sua cela: "Coitada da Irmã Teresa! Ela não fez nada na vida... O que nossa Madre poderá escrever sobre ela, na circular em que dará aos outros conventos a notícia da sua morte?"
Assim viveu Santa Teresinha, desconhecida até mesmo das freiras que com ela compartilhavam a clausura do Carmelo. Somente depois de morta seus escritos e seus milagres revelariam ao mundo inteiro a verdadeira envergadura da grande Santa e Mestra da espiritualidade. A jovem e humilde carmelita que abriu, na espiritualidade católica, um caminho novo para atingir a santidade (a célebre "Pequena Via"), foi declarada pelo Papa João Paulo II Doutora da Igreja.
Alguns pensamentos seus:
« Sim, Dileto de minha alma, eis como transcorrerá em Vossa presença esta efêmera vida. Não tenho outro meio de Vos provar o meu amor senão ofertando-Lhe flores, isto é, não perdendo a ocasião de fazer o bem, ou qualquer sacrifício em Vossa honra, um olhar de compaixão, de amizade ou de ternura, uma palavra útil, um conselho ou um consolo, sempre aproveitando as ações mais simples e insignificantes, fazendo-as por Vosso Amor. Quero sofrer por amor e gozar as obras por amor, porque estas, meu Jesus, são as flores que hei de Vos oferecer. Quantas me aparecerem, quantas desfolharei diante de Vós... » .
« Faz um pouco de tempo que me ofereci ao Menino Jesus para ser o seu brinquedinho. Dissera-lhe para não se servir de mim como brinquedo de valor, que as crianças se contentam em olhar sem ousar tocá-lo, mas como de uma bolinha sem nenhum valor que podia jogar no chão, pisar com o pé, deixar num canto, ou então apertá-la no seu coração » (MA 64r)
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